Publié dans Société

Année scolaire 2021-2022 - Le paiement des cotisations parentales reprend !

Publié le jeudi, 05 août 2021

Aucun droit d’inscription et de réinscription à payer dans les Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les Lycées. Le ministère de l’Education nationale (MEN) le confirme dans une note circulaire sortie le 4 août dernier, mais publiée depuis hier. Cette note propose les directives relatives à la préparation de la rentrée scolaire 2021-2022, laquelle aura lieu d’ici quelques semaines. « La contribution financière ou matérielle des parents d’élèves par rapport au Programme d’établissement contractualisé (PEC) et au Programme d’emploi (PE), validés par l’assemblée générale (AG) de la " Farimbon’ezaka ho fahombiazan’ny fanabeazana eny ifotony " ou FEFFI pour les EPP et CEG et le Conseil d’établissement ou CE pour les Lycées, est autorisée… », communique la note ministérielle. Autrement dit, le paiement des cotisations parentales reprend officiellement pour cette année scolaire. En février dernier, une note circulaire du MEN a déjà précisé que « si les parents se proposent d’apporter leur contribution à la bonne marche de l’école, le montant y afférent devra être fixé de commun accord lors de l’assemblée générale des FEFFI et du CE ». Un procès verbal devrait confirmer les décisions prises à l’issue de l’AG.

Pour le salaire des enseignants FRAM
Cette année encore, chaque établissement public bénéficiera de la subvention « caisse école » ou « caisse de soutien » gérée par la FEFFI/CE, dans le cadre de la mise en œuvre du PEC/PE. Ce budget alloué par l’Etat, à travers le MEN, servira notamment à assurer le fonctionnement de l’établissement. L’éventuelle participation des parents d’élèves sert, quant à elle, au paiement des salaires des « maîtres FRAM » ou les enseignants non fonctionnaires (ENF) non subventionnés. « Outre le salaires des maîtres FRAM, les cotisations des parents d’élèves servent également à financer les petites réparations et entretiens internes, à l’exemple de la peinture des tableaux », souligne Jean René Randriaelimanana, directeur de l’EPP Volosarika Ambanidia. Pour cette école primaire de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, le montant de la cotisation a été fixé à 37 500 ariary par parent pour l’année scolaire 2021-2022. « La réunion avec les parents d’élèves en fin juillet a permis de déterminer cette somme », précise notre interlocuteur.
Pour le CEG Nanisana, la prochaine réunion avec la FEFFI et les parents d’élèves déterminera le montant de la cotisation à payer. « Nous avons déjà supposé une éventuelle contribution financière des parents, lors de la première réunion, notamment pour assurer la survie des enseignants FRAM. Les concernés ont déjà accepté de cotiser », fait part Fanjatiana Randrianasolo, directeur dudit collège. 10 enseignants parmi les 82 en activité auprès de ce dernier sont à la charge des parents. Pour le Lycée Rabearivelo à Analakely, le paiement de la contribution financière des parents n’était pas obligatoire durant la précédente année scolaire. « Aucune pénalisation n’a été attribuée aux parents qui n’ont pas pu payer leur cotisation. Nous avons quand même pu payer les salaires des enseignants FRAM jusqu’à la fin de l’année scolaire », avance Hoby Rakotomalala Rabarison, proviseur. Quoi qu’il en soit, les ENF non subventionnés n’ont pu toucher leur aide spéciale de 100 000 ariary par enseignant qu’au troisième trimestre. Ils ont travaillé bénévolement, sans salaire, au moins durant les 4 premiers mois de l’année scolaire 2020-2021.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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